D’après l’accord, Véolia recevra 45 millions de shekels (environ 9 millions d’euros) pour ses parts, qui seront graduellement transférées à Egged sur une durée de 5 ans à compter du 1er jour d’opération du tramway. Ce transfert graduel assure la conformité avec l’appel d’offres originel, qui stipule que l’opérateur du tramway doit avoir 5 ans minimum d’expérience en opérations. Egged paiera aussi des pourcentages croissants de la vente au fur et à mesure des profits du rail.
Les 9 millions d’euros reçus par Véolia sont minuscules comparés à presque 5 milliards d’euros de contrats que Véolia a perdu autour du monde à cause du mouvement BDS ces deux dernières années, en premier lieu un appel d’offres de 3 milliards d’euros en Suède.
La finalisation de la vente demandera confirmation par diverses autorités israéliennes et par les autres partenaires du tramway. Mais la plus forte menace à la finalisation de la vente est susceptible de venir des lois anti-trust d’Israel, car cette vente ferait d’Egged le detenteur du monopole sur les transports publics à Jérusalem. Cependant il semble probable que l’Autorité anti-trust approuvera la vente, le plus vraisemblablement à cause de l’inquiétude israélienne due à l’impact néfaste de la campagne BDS sur la montée des coûts et les délais interminables.
Véolia a été une cible [2] de la campagne internationale à direction palestinienne Boycott, Désinvestissements et Sanctions (BDS) contre Israël jusqu’à ce que cette dernière reconnaisse les droits humains et nationaux palestiniens et remplisse ses obligations selon la loi internationale. Résultat de la pression du boycott, Véolia a cherché un acheteur depuis deux ans déjà. Cette pression politique a causé de nombreux délais dans le fonctionnement du tramway, qui était supposé commencer à fonctionner en 2008 mais ne sera pas mis en route avant 2001.