Tout plein d’événements autour du feuilleton du festival de jazz d’Eilat…
D’abord vendredi, Erik Truffaz a répondu à la campagne BDS une fin de non recevoir. Il prétend ne pas faire de politique et justifie sa bonne foi par son amitié avec l’association Yabous qui défend les droits des Palestiniens.
Quelle que soit sa volonté, la politique a rattrapé Erik Truffaz comme en témoigne son mur facebook. Les réactions ne se sont pas fait attendre, à commencer par celle de Rania Elias… de l’association Yabous!
Le lendemain, la tête d’affiche, LA star du festival, le virtuose de la guitare jazz, Stanley Jordan, décide finalement de jeter l’éponge, d’annuler son voyage en israel et sa participation au « Red Sea Jazz Festival », sponsorisé par le régime d’apartheid israélien. Immense victoire de la campagne BDS suivie, là encore, de nombreux messages, mais cette fois ci de félicitations (nous vous encourageons à ajouter le votre) sur ses pages facebook et twitter!
Il est suivi d’un appel polonais au Motion Trio de ne pas, non plus, se rendre en israel. La campagne s’internationalise…
La campagne BDS n’a pas encore renoncé à convaincre Erik Truffaz et Jacky Terrasson de suivre l’exemple de leurs illustres collègues musiciens de jazz et de se rendre au bon sens: comme en Afrique du Sud, on n’invoque pas des prétextes intenables, on ne va pas à l’encontre d’un boycott d’une telle ampleur… Il est encore temps, on ne va pas à l’envers de l’Histoire…