La campagne BDS France se réjouit de la décision courageuse du grand artiste malien Salif Keita d’annuler son concert prévu le 23 août à Jérusalem-est (territoires palestiniens occupés). Ce concert en « Israël » était un événement de propagande de l’État d’apartheid israélien, d’autant plus choquant que le concert devait se dérouler dans les territoires occupés, qui ne sont reconnus comme territoire israélien par aucun État au monde.
Nous savons que Salif Keita, artiste engagé et infatigable défenseur des droits humains, a subi de fortes pressions dans le but qu’il maintienne sa présence, mais il a agi en conscience et avec beaucoup de courage en annulant son concert malgré ces pressions.
Nous remercions chaleureusement Salif Keita d’avoir respecté le boycott culturel d’Israël, suivi par les plus grands artistes internationaux, qui se poursuivra tant que cet État ne respectera pas le droit international, et en particulier les 3 demandes de la campagne internationale citoyenne et non-violente Boycott, Désinvestissement, Sanctions :
- le droit au retour pour tous les réfugiés,
- la fin de la colonisation,
- la fin des discriminations et de l’apartheid pour les citoyens arabes israéliens (palestiniens).
Nous tenons à saluer la mobilisation de BDS South Africa que nous avons alerté à partir du moment ou nous avons appris qu’à la veille de se produire dans Jérusalem occupée, Salif Keita serait en Afrique du Sud pour honorer Nelson Mandela et sa lutte contre l’apartheid.
Leur intervention et les nombreux courriers qui lui ont été adressés par des vétérans de la lutte anti-apartheid ont sans doute achevé de le convaincre.
C’est en effet quand les États se mêlent de culture que les artistes, mais aussi les spectateurs, se rendent compte du rôle politique qu’ils jouent, et sinon qu’on leur fait jouer… » (http://www.lecourrier.ch/112809/l_israfrique_passe_aussi_par_la_musique)
La campagne BDS a été lancée en 2005 par l’ensemble de la société civile palestinienne sur le modèle de la campagne internationale contre l’Afrique du sud de l’apartheid.
Le boycott culturel est l’un des leviers les plus puissants de la campagne BDS car il s’en prend à ce qu’Israël a de plus précieux : l’image de démocratie qu’il veut se donner. Grâce à l’engagement de personnalités distinguées ou populaires dans des domaines très variés, il permet de sensibiliser un public très large aux droits des Palestiniens.
Cette annonce a eu lieu il y a quelques heures sur le site du journal israélien ynet : http://www.ynet.co.il/articles/0,7340,L-4420958,00.html
Pour en savoir plus sur la campagne BDS France : www.bdsfrance.org
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