Tous ensemble dans la campagne internationale BDS !
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ENTREPRISES ET PRODUITS OBJETS D’UNE CAMPAGNE INTERNATIONALE DE BOYCOTT
Le code-barre commençant par 729 dont on a beaucoup parlé n’est plus vraiment un signe de provenance d’Israël. Par contre, suite à des vérifications minutieuses, les produits et entreprises suivantes sont l’objet de campagnes internationales BDS
enseigne de grande distribution
Carrefour : Il y a des produits Carrefour dans des magasins des colonies israéliennes, en Palestine Occupée !
Le Groupe Carrefour, distributeur multinational basé en France, est impliqué dans les crimes de guerre commis par le régime israélien d’occupation, de colonisation et d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien en raison d’accords de franchise signés avec deux sociétés israéliennes de grande distribution qui ont des magasins dans les colonies israéliennes illégales.
ALIMENTAIRE
Les fruits et légumes israéliens, avocats oranges, pamplemousses… qu’ils soient vendus en grande surface ou sur les marchés, sont souvent étiquetés « Israël » alors qu’ils viennent des colonies israéliennes en Palestine occupée.
Les dattes de l’entreprise israélienne Mehadrin, ainsi que les marques israéliennes Jaffa, Edom, Hadiklaim, Carmel, Jordan River, King Solomon, Top, Kedem
Eau en bouteilles et fontaines à eau. La société israélienne Eden Spring (« Château d’Eau » en France) exploite les sources d’eau du Golan occupé. Son usine d’embouteillage est située dans la colonie israélienne voisine de Katzrin.
Les gazéificateurs d’eau de la marque israélienne Sodastream. La campagne BDS a d’abord chassé l’entreprise d’une colonie israélienne à l’est de Jérusalem. Elle s’est réinstallée dans le Naqab (Néguev), territoire qui expulse des citoyen.ne.s bédouin.e.s palestinien.e.s. La campagne continue ! https://www.bdsfrance.org/sodastream-est-toujours-soumis-au-boycott/
électronique, électroménager
Hewlett Packard (HP) : cette entreprise étasunienne d’informatique fournit des équipements aux prisons et à l’armée israélienne. https://www.bdsfrance.org/plus-de-100-syndicats-mouvements-et-associations-de-solidarite-exigent-linclusion-de-hpe-dans-la-base-de-donnees-de-lonu-sur-la-colonisation/
Dans certains pays, Siemens et Motorola sont également des cibles prioritaires pour le Comité National BDS Palestinien.
Nous demandons à ces entreprises de retirer leurs investissements d’Israël et nous y joignons une demande à nos collectivités locales de ne pas passer de contrat avec ces entreprises tant qu’elles restent complices avec la colonisation israélienne.
PHARMACIE
Le laboratoire TEVA, connu surtout pour ses médicaments génériques, est une entreprise nationale israélienne. Israël interdisant l’importation des médicaments de firmes concurrentes en Palestine, TEVA tire profit du marché captif palestinien. https://www.bdsfrance.org/reponse-de-la-campagne-teva-jen-veux-pas-aux-diffamations-portees-par-certains-syndicats-et-medias-medicaux/
SPORTS
Puma : Des joueurs de football professionnels israéliens portent des maillots siglés PUMA dans les colonies israéliennes en Palestine Occupée !
L’entreprise allemande Puma est le principal sponsor de l’Association israélienne de football (IFA) qui affilie des clubs des colonies illégales. A ce titre, Puma est doublement complice : d’une part en parrainant une association qui est complice elle-même des violations israéliennes du droit international et des droits humains, d’autre part, en ayant pour titulaires de licence exclusifs en Israël, des entreprises qui ont des activités dans les colonies israéliennes illégales. https://www.bdsfrance.org/campagne-puma/
Décembre 2023 : Victoire ! PUMA a annoncé l’abandon du sponsoring de la Fédération israélienne de football !
L’entreprise ne renouvellera pas son contrat avec la Fédération israélienne de football (IFA). Le contrat de PUMA expirera en décembre 2024. L’IFA elle-même a déclaré qu’elle avait un nouveau sponsor, nous savons donc que PUMA n’est plus là. Jusqu’à l’expiration du contrat, PUMA reste complice et peut donc techniquement être boycotté.
BANQUES ET ASSURANCES
AXA place notre argent dans les banques israéliennes qui financent la colonisation !
La multinationale française d’assurances AXA investit dans trois banques israéliennes qui financent les colonies illégales d’Israël. Ces banques sont citées dans la base de données des Nations Unies sur les entreprises complices de l’entreprise illégale de colonisation israélienne.
- Quelques banques internationales sont particulièrement visées pour leur rôle dans la colonisation, telles que la Barclays Bank ou la française BNP Paribas. https://www.bdsfrance.org/des-banques-francaises-complices-de-la-colonisation-en-palestine/
- Les banques israéliennes financent la colonisation, c’est pour elles un devoir national et patriotique. Citons les banques Leumi, Hapoalim, FIBI, Discount Bank, Mizrahi Tefahot
EN VRAC
Les lingettes fabriquées en Israël, en vente entre autres chez Carrefour, Casino, Auchan, Leclerc
Les produits de beauté de la marque israélienne Ahava, en vente chez Sephora.
Les meubles de jardin et de salle de bain, les boites de rangement, les poubelles en plastique… des marques israéliennes ou internationales Keter, Allibert, Hovac, Curver, Stanley et Zag. Le Groupe Keter a son siège social et 2 usines dans la colonie industrielle de Barkan en Palestine Occupée.
Dans certains pays, il existe des cibles prioritaires telles que les entreprises automobiles Hyundai et Volvo.
DÉSINVESTISSEMENT
C’est le deuxième volet de la campagne BDS. Il exige des entreprises de tous les pays qu’ils « retirent leurs billes » d’Israël. Ceci concerne toutes les formes de participation financière dans les entreprises israéliennes, et comme pour le boycott, en premier lieu si ces entreprises agissent directement dans la colonisation. On peut bien sûr les boycotter soi-même mais l’objectif est avant tout de faire pression sur les entreprises par des campagnes publiques. Là aussi, le choix des cibles est décidé après étude par le BNC palestinien.
Dans tous les cas, une recherche est effectuée par le Palestinian BDS National Committee (BNC) avec ses partenaires, comme Who Profits, pour évaluer l’impact d’un boycott, pour l’entreprise comme pour les boycotteurs. En effet, une campagne de boycott est plus efficace si elle converge avec d’autres luttes, et elle est moins efficace si elle n’a aucune chance de succès ou si les consommateurs n’ont pas d’alternative, comme par exemple avec les puces de l’entreprise Intel, pourtant complice de la colonisation israélienne. Ensuite, une lettre de menace de boycott est envoyée à l’entreprise pour lui donner une chance de se défendre et de désinvestir d’Israël. Enfin, en cas d’échec, le BNC lance une campagne internationale de boycott ou de désinvestissement contre cette entreprise.
Campagnes internationales prioritaires :
CAF est une entreprise espagnole de fabrication de trains et de tramways. Depuis 2019, cette entreprise participe à l’extension du tramway de Jérusalem qui relie la ville aux colonies de Jérusalem-Est illégalement occupée. Elle est donc dénoncée comme complice du crime de colonisation selon le traité de Rome et la Cour pénale internationale.
En France, nous visons également les deux entreprises françaises complices, Alstom et Egis Rail impliquées dans la construction et l’exploitation du tramway de Jérusalem.
Les entreprises de travaux publics telles que CATERPILLAR (bulldozers blindés utilisés pour raser les maisons en Palestine et lors de manœuvres militaires), Chevron, JCB et CEMEX dont les carrières de calcaire rongent le territoire palestinien occupé pour construire les colonies israéliennes illégales.
SIEMENS est le maître d’œuvre du projet #EuroAsiaInterconnector, câble électrique sous-marin qui relierait l’Europe à Israël, y compris les colonies israéliennes en Palestine Occupée
SANCTIONS
Les sanctions relèvent de mesures gouvernementales ou institutionnelles.
Il est bien évident que de nombreuses sanctions aboutissent à des boycotts ou des désinvestissements. Par exemple, proscrire les produits des colonies ou décréter un embargo sur les armes sont des formes de boycott. Et une rupture de relations diplomatiques est en général assortie de boycotts et de désinvestissements.
AGIR DANS LA DURÉE
Ces campagnes n’ont d’impact que si elles se poursuivent dans la durée. Il est inutile d’organiser une action, puis de changer de cible le mois suivant. Il faut viser la même cible pendant des mois, voire des années, avant d’en voir les progrès, des effets concrets, et de pouvoir envisager une victoire, c’est à dire la fin de vente d’un produit ciblé par une boutique ou la fin d’un partenariat avec une entreprise ciblée.
CONCLUSION
Il y a beaucoup de bonnes raisons de ne pas acheter de Coca Cola, McDonald’s, Nestlé, Levi’s ou Intel, en particulier parce que ces entreprises opèrent et payent des impôts en Israël, mais sans une campagne active pour leur expliquer pourquoi vous le faites, cela n’aidera en rien la vie quotidienne des Palestiniens. D’ailleurs, les Palestiniens du BNC ne nous ont pas encore demandé de boycotter ces entreprises.
Un jour peut-être, quand nous serons plus nombreux, nous nous attaquerons à ces entreprises aussi, et pas seulement en arrêtant d’acheter leurs produits, mais en lançant d’autres campagnes de dénonciation de la collaboration de ces entreprises à l’apartheid israélien. En attendant, par souci d’efficacité, concentrons-nous sur les campagnes décrites ci-dessus.
Pour résumer, la campagne de boycott appelle à ne plus acheter de produits ou de ne plus collaborer avec des entreprises (ou des institutions) israéliennes en général, alors que la campagne de désinvestissement appelle à interpeller fortement les structures qui coopèrent avec le régime israélien afin qu’elles cessent toute collaboration.
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