Communiqué de la campagne BDS France
La campagne BDS France prend acte de la parution de deux articles1 publiés le même jour, 26 mars, révélant l’existence d’une livraison d’équipements militaires expédiée secrètement en octobre 2023 par la France vers Tel Aviv.
La campagne BDS France tient à rappeler que, à la demande de la société civile palestinienne, elle appelle à un embargo militaire sur des ventes d’armes vers l’Israël depuis plus de 15 ans.
En effet, des gouvernements, des entreprises et des centres de recherche coopèrent avec l’industrie militaire et sécuritaire d’Israël qui, elle le dit elle-même, « teste ses armes sur le terrain », c’est-à-dire sur des Palestinien·ne·s.
Les deux articles largement documentés, non seulement révèlent tout le détail de cette cargaison, mais font la lumière sur les mensonges du ministre français des armées et de la porte-parole du gouvernement sur le commerce des armes entre la France et Israël qui ont tous deux déclaré qu’il n’y a pas de relations d’armements « offensifs » avec Israël.
Malgré le génocide plausible à Gaza selon les conclusions de la CIJ du 26 janvier, à ce jour, pourtant, les exportations de munitions et de pièces de mitrailleuses vers Israël sont toujours autorisées par le gouvernement français.
Plus que jamais, la campagne BDS France soutient l’appel à la solidarité internationale lancé par les syndicats des travailleurs palestiniens le 16 octobre : « mettons fin à toute complicité, arrêtons d’armer Israël. »
Une pétition en ligne, à l’initiative du député LFI Thomas Portes, a déjà recueilli près de 20 000 signatures.
A l’appel d’un collectif marseillais organisé récemment pour lutter contre l’industrie de l’armement, un rassemblement est prévu devant l’entreprise marseillaise Eurolinks le 1er avril à 13h.