
Pourquoi le mouvement BDS appelle à : boycotter la marque Xbox et les jeux Microsoft, et se désengager de Microsoft et se retirer des contrats.
Microsoft soutient le génocide et l’apartheid israéliens contre les Palestinien·nes.
Microsoft s’associe au régime d’apartheid israélien et à son système pénitentiaire. Il fournit à l’armée israélienne les services Azure cloud et l’IA qui sont essentiels pour accélérer le génocide israélien des 2,3 millions de Palestinien·nes de la bande de Gaza.
Sa profonde complicité depuis 34 ans avec l’armée israélienne montre à quel point l’armée israélienne compte sur Microsoft pour répondre aux exigences technologiques de son régime d’apartheid génocidaire.
L’infrastructure numérique et les technologies militaires de Microsoft sont aussi essentielles au régime d’apartheid israélien et à son génocide à Gaza que les murs et les munitions.
Microsoft crée une technologie à double usage pour les meurtres de masse.
Comme l’ont révélé les enquêtes du Guardian, de l’Associated Press et de +972 Magazine, Microsoft a une « empreinte dans toutes les grandes infrastructures militaires » en Israël, et les services cloud de Microsoft Azure alimentent spécifiquement des tâches « sensibles » et « hautement classifiées » qu’« aucune autre entreprise cloud ne traite ».
Microsoft Azure héberge des logiciels utilisés pour former les forces d’occupation illégales d’Israël. En 2022, Elbit Systems, l’un des plus grands entrepreneurs militaires israéliens, a annoncé que son nouveau logiciel de simulation, OneSim, fonctionnerait sur Microsoft Azure. Dans le cadre d’un contrat de 107 millions de dollars, OneSim est désormais utilisé dans les centres d’entraînement avancés des forces armées israéliennes (IDF) pour simuler des « scénarios de combat » pour les équipages des chars, directement mis en application dans l’occupation et le génocide israéliens en cours.
Microsoft crée une technologie pour l’apartheid et la ségrégation raciale.
Microsoft Azure héberge l’application utilisée par le gouvernement israélien pour gérer les permis accordés aux Palestinien·nes dans les territoires illégalement occupés de Cisjordanie et de Gaza. Ces permis, hébergés sur Microsoft, sont un mécanisme clé de l’apartheid, la ségrégation et de l’oppression raciales.
Microsoft exerce des activités illégales sur des terres palestiniennes illégalement occupées, notamment dans des colonies. C’est une violation directe du droit international, qui considère ces colonies comme un crime de guerre, et une violation de l’arrêt rendu en juillet 2024 par la Cour Internationale de Justice (CIJ), qui a déclaré illégale l’ensemble de l’occupation israélienne. Microsoft collabore avec l’Université d’Ariel, située dans la colonie illégale d’Ariel en Cisjordanie, en fournissant des services de logiciels gratuits et des cours Microsoft Certified Solutions Associate aux étudiant·es, et en parrainant le hackathon de l’Université d’Ariel.
Les prisons israéliennes, connues pour la torture et d’autres violations graves des droits humains, s’appuient sur les services cloud de Microsoft, que le géant de la technologie fournit depuis au moins 2017.
Microsoft Azure alimente le génocide.
L’armée israélienne utilise les technologies de l’IA et du cloud, notamment Microsoft Azure, pour construire une plateforme d’armes et une usine de meurtres de masse, qui automatisent et accélèrent les crimes israéliens innommables à Gaza. La dépendance de l’armée israélienne à l’égard de la technologie cloud et des systèmes d’intelligence artificielle de Microsoft s’est accrue au cours de la phase la plus intensive de son génocide à Gaza.
Microsoft fournit sciemment à Israël les technologies de l’IA et du cloud utilisées dans son assaut contre Gaza, qui, selon la CIJ, constitue « plausiblement » un génocide. Selon la classification interne de Microsoft, l’armée israélienne est classée comme un client « S500 », ce qui signifie qu’elle bénéficie d’un statut de priorité absolue, étant en tant que l’un des clients les plus importants de l’entreprise au niveau mondial.
Suite aux ordonnances de la CIJ de janvier 2024 visant à empêcher le génocide israélien à Gaza, ainsi que son avis consultatif du 19 juillet 2024 confirmant l’occupation illégale et le système d’apartheid israélien, Microsoft n’a pas seulement manqué à son obligation d’empêcher le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, mais l’entreprise a en fait aidé Israël à les perpétrer.
Microsoft, ainsi que son conseil d’administration et ses dirigeant·es, peuvent être tenu·es pénalement responsables de cette complicité.
Le mouvement BDS, dirigé par les Palestinien·nes, appelle les personnes de conscience du monde entier à se débarrasser du plus grand nombre possible de produits et de services Microsoft, chaque fois que des alternatives viables sont disponibles. En tant que cible prioritaire du boycott, Microsoft doit cesser d’être complice des crimes atroces perpétrés par Israël.
Pour commencer : boycottez les produits et services Xbox et Microsoft Gaming. Microsoft tire même profit des publicités diffusées sur ses jeux « gratuits » et incite les utilisateur·rices de ces jeux à acheter des fonctionnalités et des produits supplémentaires par le biais de micro-transactions.
Faites pression sur votre syndicat, votre conseil municipal, votre université, votre lieu de travail ou votre église pour qu’ils excluent Microsoft de leurs contrats, dans le cadre d’une politique d’achat éthique, et/ou pour qu’ils se désengagent de Microsoft et de ses filiales, le cas échéant.