Le BNC appelle à une intensification du boycott mondial de McDonald’s jusqu’à ce qu’il mette fin à ses liens avec un franchisé israélien pour son soutien au génocide, et avec un franchisé malaisien pour avoir intimidé les militants solidaires.
Le franchisé McDonald’s de Malaisie, propriété de la société saoudienne Lionhorn Pte Ltd, a intenté une action en justice pour « violences et terreur » contre BDS Malaisie, un groupe de solidarité prônant la justice et l’égalité pour les Palestiniens, l’accusant de « diffamation » et cherchant à des dommages de plus d’un million de dollars. Le franchisé israélien McDonald’s a soutenu les forces d’occupation israéliennes avec des repas McDonald’s gratuits pendant le génocide en cours de 2,3 millions de Palestiniens à Gaza, ce qui a incité le Comité national palestinien BDS (BNC), la plus grande coalition palestinienne à la tête du mouvement mondial BDS, à soutenir les campagnes de boycott mondiales spontanées et menées par la base, ciblant McDonald’s pour mettre fin à la complicité dans les crimes de l’apartheid israélien.
Le gouvernement malaisien a fermement soutenu la récente requête de l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice contre Israël pour violation de la convention sur le génocide à Gaza, tout comme l’ Organisation de la coopération islamique (OCI). Des dizaines d’experts de l’ONU ont qualifié la situation humanitaire à Gaza d’« apocalyptique », mettant en garde contre un « génocide en devenir », tout comme des centaines de spécialistes du droit international, dont des experts en génocide, et un haut responsable des droits humains de l’ONU.
En vertu des principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits humains, les sociétés mères et holdings peuvent être tenues responsables de manquement à leur devoir de diligence raisonnable dans les cas où leurs filiales, franchisées ou tout autre fournisseur au sein de leur chaîne de valeur sont impliqués dans de graves violations des droits humains et du droit international.
Les actions d’un franchisé McDonald’s ne peuvent être isolées des opérations mondiales de l’entreprise. McDonald’s Corporation, dont le siège est à Chicago, aux États-Unis, est propriétaire de la marque McDonald’s et a la responsabilité de veiller à ce que son franchisé ne soit pas impliqué dans une conduite qui porte atteinte à la réputation de McDonald’s, y compris toute association de la marque avec de graves violations des droits humains.
Pour faire simple, associer la marque McDonald’s à l’armée israélienne et à ses crimes contre le peuple palestinien ne peut aller sans conséquences pour l’entreprise !
Depuis que l’apartheid israélien a lancé son génocide à Gaza il y a près de trois mois, les campagnes populaires visant à boycotter les entreprises qui soutiennent ce crime contre l’humanité se sont multipliées dans le monde entier. La campagne contre McDonald’s est l’une de ces campagnes organiques qui est devenue populaire lorsque le franchisé israélien de la marque a fait don de repas et de boissons aux militaires israéliens qui commettent le génocide contre les Palestiniens à Gaza et a promu cette forme de complicité extrêmement provocatrice et raciste sur ses réseaux sociaux. Le mouvement BDS, qui n’a pas lancé cette campagne, l’a approuvée et encouragée.
McDonald’s Malaisie harcèle et intimide désormais le BDS Malaisie – qui n’a pas non plus lancé cette campagne – parce que le soutien populaire au boycott de McDonald’s augmente en Malaisie et partout ailleurs. Au lieu de faire pression sur sa société mère, McDonald’s Corporation, pour qu’elle mette fin à son accord de franchise honteux en Israël, McDonald’s Malaisie et son propriétaire saoudien tentent désespérément de faire taire les voix de solidarité pacifique avec la lutte de libération palestinienne en Malaisie. Nous ne pouvons pas laisser passer cela. Montrons à McDonald’s ce que les boycotts populaires peuvent faire.
Le BNC appelle tous les partisans des droits des Palestiniens à intensifier le boycott mondial de McDonald’s jusqu’à ce que la société mère :
1 – Résilie son accord avec son franchisé israélien concernant son soutien aux crimes de guerre, aux crimes contre l’humanité et au génocide d’Israël ; et
2 – Mette fin à son accord avec son franchisé malaisien, à moins qu’il n’abandonne son procès frivole contre BDS Malaisie et s’excuse d’avoir diffamé le groupe et ses dirigeants.