Une quarantaine de militants de la Campagne BDS ont perturbé le match de foot France-Israël au stade de Troyes dans le cadre de l’EURO 2013
Cette action de protestation s’inscrit dans la logique de boycotter complètement et systématiquement toutes les institutions universitaires et culturelles israéliennes, en contribution à la lutte pour stopper l’occupation, la colonisation et de système d’Apartheid d’Israël. L’objectif est d’empêcher Israël de se promouvoir comme un État «fair play» via la participation de ses individus et de ses équipes sportives dans les compétitions bilatérales et internationales, ainsi que d’exclure Israël des évènements sportifs et des compétitions mondiales comme la Coupe du Monde, les Jeux Olympiques, etc.
Rappelons-nous qu’il y a environ 1 an, Michel Platini, Président de l’UEFA, avait déclaré que l’attitude d’Israël vis-à-vis du sport palestinien était susceptible de le pousser à reconsidérer la qualité de membre de l’UEFA pour Israël.
Une réaction commune aux propositions de boycott sportif est que la politique et le sport ne peuvent être mélangés. La réalité pour les Palestiniens est que la politique et le sport sont extrêmement liés. Israël a imposé, de fait, l’interdiction du sport et des loisirs aux Palestiniens. La liberté des athlètes et des équipes israéliennes de pratiquer se fait au dépend des Palestiniens qui sont privés du droit de participer aux évènements sportifs de l’échelle locale à internationale.
Tandis que les militants ont brandi des drapeaux palestiniens dans les tribunes, 5 militants ont pu enjamber la balustrade pour aller sur la pelouse du stade. 3 militants ont été placés en garde à vue pendant 4h30 ; ils ont été relâchés sans poursuites dans la nuit.
Articles parus dans la presse
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