Un autre prisonnier palestinien est mort en détention en raison de la négligence médicale systématique d’Israël. Depuis le début de l’année 2022, les forces israéliennes et les colons ont tué des centaines de Palestiniens, dont au moins 53 enfants. Si c’est ce qu’un gouvernement israélien « modéré » – comme l’appellent certains médias occidentaux racistes et anti-palestiniens – nous fait, imaginez ce que l’on peut attendre du gouvernement entrant « le plus à droite » qui soit !
En 2014, après le massacre israélien de 50 jours à Gaza qui a tué plus de 2 200 Palestiniens, dont 526 enfants, un chant génocidaire est devenu viral parmi le public d’extrême droite juif-israélien : « Il n’y a pas d’école demain, il n’y a plus d’enfants à Gaza. Gaza est un cimetière ». Cette tendance ouvertement fasciste, enracinée dans le projet sioniste de colonisation depuis sa création, était autrefois mal vue par la plupart des Israéliens, qui y voyaient une révélation de ce que la plupart d’entre eux pensaient vraiment. Aujourd’hui, elle fait partie intégrante du courant dominant. Le régime israélien de colonisation, d’apartheid et d’occupation militaire, vieux de 74 ans, laisse enfin tomber son dernier masque usé, ce qui nous donne l’occasion de l’isoler davantage.
Mais les opportunités seules n’apportent pas la justice. C’est notre action qui les transforme en un réel changement pour mettre fin à l’injustice. À cette fin, nous devons rassembler encore plus le pouvoir du peuple.
Les gens du monde entier sont à juste titre horrifiés par la crise du coût de la vie, exacerbée par les structures sous-jacentes d’inégalités flagrantes, l’austérité néolibérale, la calamité climatique, le colonialisme résilient et le racisme systémique. Pourtant, les mouvements de justice de masse, les syndicats et les associations d’agriculteurs représentant collectivement des dizaines de millions de personnes dans le monde soutiennent passionnément la libération palestinienne et le BDS comme la forme la plus significative et efficace de solidarité avec notre lutte. Pourquoi, pourrait-on se demander ?
- Parce qu’ils souscrivent à ce qu’Angela Davis appelle « l’indivisibilité de la justice ».
- Parce qu’ils comprennent les liens intersectionnels entre notre lutte et leurs luttes pour la justice raciale, sociale, de genre et climatique. Le régime d’oppression d’Israël, après tout, ne nuit pas seulement aux Palestiniens. Il est également un partenaire clé des groupes fascistes en Occident et des régimes d’extrême droite et autoritaires dans le Sud.
- Parce qu’ils reconnaissent l’obligation éthique profonde de ne pas nuire et de réparer les dommages causés en leur nom, surtout s’ils sont citoyens d’États occidentaux qui financent, défendent et arment l’apartheid israélien.
Les Palestiniens autochtones appellent les personnes de conscience à intensifier leurs efforts pour désigner Israël comme un État d’apartheid et le traiter en conséquence. Cela implique d’intensifier nos campagnes pour mettre fin à la complicité internationale des États, des entreprises et des institutions dans les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés par Israël à notre encontre.