Le groupe étatsunien doit se produire sur les ruines d’un village palestinien ayant subi un nettoyage ethnique
Les Palestiniens disent à Maroon 5: Ne faites pas d’artwashing à Tel Aviv de l’apartheid
Le parc où le spectacle est prévu est édifié sur les ruines du village palestinien de Jarisha qui a subi le nettoyage ethnique et a été dépeuplé comme on s’en souvient encore près de 74 ans plus tard.
Amnesty International s’est récemment joint à des organisations de premier plan de défense des droits humains, dont Human Rights Watch et B’Tselem d’Israël, et a exposé en détails qu’Israël est un État d’apartheid ainsi que les Palestiniens, les Sud-Africains, des juristes spécialisés et des israéliens progressistes l’ont expliqué depuis longtemps. Amnesty a dit qu’Israël traite partout les Palestiniens comme « un groupe racial inférieur ».
Rien qu’en mai dernier, au moment où les forces d’occupation israéliennes ont massacré plus de 250 Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée, des milliers d’artistes internationaux, dont des centaines de musiciens, ont endossé nos appels pacifiques à mettre fin à la complicité avec le secteur culturel d’Israël de l’apartheid.
Comme l’a écrit l’an dernier le réseau international en développement Musiciens pour la Palestine, en soutien à l’appel à refuser de se produire à Tel Aviv de l’apartheid, « le silence n’est pas une option ».
Nous exhortons Maroon 5 à respecter la ligne de défense palestinienne et à refuser de blanchir par l’art des décennies de ce régime d’oppression israélien, tout comme des artistes progressistes ont un jour refusé de jouer à Sun City en signe de protestation contre l’apartheid en Afrique du Sud.