Plus des trois quarts des étudiants de la Faculté de Médecine de l’université du Chili ont voté pour la rupture des liens institutionnels avec les universités israéliennes dans un référendum étudiant organisé le mois dernier.
16 octobre 2017 – Plus des trois quarts des étudiants de la Faculté de Médecine de l’université du Chili ont voté pour la rupture des liens institutionnels avec les universités israéliennes dans un référendum étudiant organisé le mois dernier.
C’est la troisième fois qu’un vote de ce genre a lieu à l’université du Chili, la plus grande université du pays. Au cours des deux dernières années, plus de 90 % des étudiants de la Faculté des Sciences Sociales et plus de 60 % des étudiants de la Faculté de Droit ont eux aussi voté pour soutenir les mesures de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS).
BDS UChili, coalition étudiante de l’université qui plaide pour BDS, a célébré la victoire en disant :
« Nous célébrons une victoire de plus pour le mouvement BDS mondial à l’université du Chili. Après les étudiants de la Faculté de Droit et les étudiants de la Faculté des Sciences Sociales qui ont voté pour BDS respectivement en 2015 et 2016, nous sommes très fiers que les étudiants de la Faculté de Médecine les aient rejoints avec un OUI retentissant pour avoir une université libre de l’apartheid israélien. »
Avant la tenue de ce vote, les étudiants en médecine palestiniens ont envoyé un message vidéo aux étudiants chiliens, mettant en exergue l’impact de l’apartheid israélien, de l’occupation militaire et du colonialisme sur leurs droits à la santé et à l’éducation. Ils y soulignaient l’importance d’une solidarité internationale efficace grâce au boycott académique des universités israéliennes.
Monia Kitana, étudiante palestinienne en Médecine de l’université de Birzeit, présente dans la vidéo, a salué le résultat du référendum en disant :
« Nous sommes très reconnaissants envers les étudiants en médecine de l’université du Chili pour avoir tenu compte de notre appel au boycott de l’apartheid israélien. Nous les félicitons pour leurs principes et leur solidarité. Ils sont devenus un exemple à suivre par les autres départements et universités du Chili et de toute l’Amérique latine. Les Palestiniens ont besoin d’une réelle solidarité de la part du monde entier et les étudiants peuvent jouer un rôle moteur en faisant pression sur leur universités pour qu’elles rompent leurs liens avec les institutions qui sont complices d’Israël pour ses 50 ans d’occupation militaire et presque 70 ans de dépossession des Palestiniens de leurs maisons et de leurs terres. »