Le désinvestissement signifie mettre fin aux investissements en Israël et dans les entreprises qui soutiennent l’occupation, la colonisation et l’apartheid israéliens.
Il s’agit d’encourager et d’inciter les acteurs économiques à désinvestir de l’économie israélienne afin de faire payer un « prix économique » à la continuation de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid contre les palestiniens.
Le désinvestissement vise aussi les entreprises internationales complices de ces politiques illégales et criminelles, afin de créer une pression économique en faveur du respect du droit international.
Le désinvestissement est une stratégie de solidarité internationale qui vise à mettre des obstacles économiques à la continuations des politiques israéliennes actuelles. En demandant aux acteurs économiques de prendre en compte les violations permanentes du droit international commises par Israël et en informant sur le lien de complicité (volontaire ou involontaire) qui se crée par leurs investissements, la campagne BDS vise aussi à changer l’image d’Israël et à élargir la prise de conscience de la gravité des crimes commis contre les palestiniens.
L’investissement en Israël ou dans des entreprises qui jouent un rôle clé dans les politiques israéliennes d’oppression des palestiniens n’est pas un acte anodin. Il doit sortir de « l’anonymat économique » des activités économiques normales et être vu pour ce qu’il est : une opération moralement inacceptable, potentiellement criminelle et, quand la campagne aura pris de l’ampleur, économiquement risquée.
C’est dans ce sens que nous travaillons auprès des institutions financières, des investisseurs publics et privés, des actionnaires et des consommateurs.