Les gouvernements changent, mais la répression française à l’encontre du grand mouvement de boycott des produits israéliens (BDS) perdure, la droite ayant passé le relais à la gauche qui s’en est saisie sans sourciller et sans craindre de bafouer des libertés politiques élémentaires…
A tout seigneur tout honneur, rappelons que nous devons cette criminalisation de la campagne BDS, et plus largement de la saine critique d’Israël, au Sarkozysme et à sa piteuse ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, qui n’était plus « ministre quand elle était en vacances » comme elle se plaisait à le dire, surtout lorsqu’elle survolait la Tunisie en pleine insurrection populaire, à bord de l’avion somptueux d’un riche homme d’affaires, proche du clan Ben Ali.
Ainsi, ces irréductibles Français entrés en résistance sous les couleurs de BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), contre le mirage démocratique de l’Etat hébreu, continuent d’encourir des poursuites judiciaires, tandis que chez nos voisins britanniques, les actions BDS se multiplient, prennent de l’ampleur et gagnent du terrain, sensibilisant un nombre croissant de citoyens, notamment depuis la dernière offensive meurtrière à Gaza.
Des images de la mobilisation à l’anglaise traduction CAPJPO-EUROPALESTINE
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