Le BDS fonctionne ! Grâce à votre soutien, notre lutte en cours pour mettre fin au génocide israélien contre les Palestinien·nes de Gaza porte ses fruits.
Aussi douloureux et dévastateurs que soient les massacres en cours, l’échec du génocide retransmis en direct par Israël pour forcer les Palestinien·nes à se rendre, conjugué à son isolement mondial croissant, est le signe que son régime de colonialisme et d’apartheid, vieux de 76 ans, est en train de vaciller, et que nous sommes plus proches de la libération. Avec une constance et une détermination miraculeuses, le peuple palestinien continue de lutter pour la justice, la libération et ses droits inaliénables.
L’impact du mouvement BDS dans la lutte contre la complicité des États, des entreprises et des institutions avec l’apartheid d’Israël s’est considérablement accru en ces temps de carnage. Vous trouverez ci-dessous un bref échantillon de plus de 100 impacts du BDS au cours de la seconde moitié de 2024. Avec notre agence collective, votre solidarité, nos coalitions intersectionnelles, nous POUVONS et nous nous relèverons. Nous devons y mettre fin. Mettons-y fin !
Les dons au mouvement BDS ont un impact tangible sur notre travail. N’hésitez pas à devenir donateur·rice !
1. La pression exercée par le BDS pour modifier les politiques – notamment en intégrant l’analyse du régime israélien de colonialisme, d’apartheid et d’occupation militaire et l’obligation de lui imposer des sanctions – a commencé à avoir un impact réel :
- En juillet 2024, plus de 30 expert·es des droits humains des Nations Unies ont appelé les États à respecter la décision de la Cour Internationale de Justice (CIJ) selon laquelle l’occupation israélienne est illégale en imposant des sanctions et un embargo militaire à Israël.
- En septembre, l’Assemblée Générale des Nations Unies (AGNU) a voté à une écrasante majorité en faveur de l’imposition de sanctions à Israël, pour la première fois en 42 ans.
- En novembre, 52 États ont appelé à un embargo militaire sur Israël, initiative qui a ensuite été adoptée par le sommet conjoint de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et de la Ligue des États arabes.
- Toujours en novembre, l’OCI, l’Afrique du Sud et le Belize, entre autres, ont demandé la reconstitution du Comité Spécial des Nations Unies Contre l’Apartheid, qui est une revendication du mouvement BDS depuis 2020.
- En novembre, la Commission Africaine des Droits Humains et des Peuples a répondu aux appels du BDS et a adopté la première résolution sur la Palestine en 24 ans, appelant les États africains à mettre fin à leur complicité et à rendre des comptes.
2. En septembre, le président de l’Institut Israélien des Exportations a déclaré : « Le BDS et les boycotts ont changé le paysage commercial mondial d’Israël ». Il a ajouté : « Les boycotts économiques et les organisations BDS représentent des défis majeurs, et dans certains pays, nous sommes obligés d’opérer sous le radar. » Le taux de croissance annuel du PIB d’Israël prévu pour 2024 est de 0 %, selon la principale agence de notation S&P.
3. En réponse aux appels palestiniens pour la cessation de tous les transferts d’énergie vers Israël, le gouvernement colombien a publié en août un décret interdisant l’exportation de charbon vers Israël. La Colombie était le plus grand exportateur de charbon vers Israël.
4. L’Église unie du Canada, la deuxième plus grande dénomination au Canada, a adopté en novembre des stratégies BDS, « rejetant le système d’apartheid d’Israël ».
5. Les entreprises complices ressentent plus que jamais la montée du mouvement BDS, annulant ou suspendant des projets qui aident et profitent à l’apartheid israélien :
- Chevron, cible prioritaire du mouvement BDS, a interrompu une expansion de 429 millions de dollars d’un gisement de gaz fossile revendiqué par Israël, alors que le génocide israélien se poursuit à Gaza et que des bombardements brutaux ont lieu au Liban, en Syrie et ailleurs.
- Les ventes mondiales de McDonald’s, une cible privilégiée du BDS, « ont chuté de 1,5 % entre juillet et septembre, la plus forte baisse en quatre ans, soit plus de deux fois l’ampleur prévue par les analystes. Cette baisse fait suite à celle de 1 % enregistrée entre avril et juin ». « McDonald’s a été confronté à des boycotts et à des manifestations en raison de sa position jugée pro-israélienne et de ses liens financiers présumés avec le pays ».
- Carrefour a fermé toutes ses succursales en Jordanie en raison des pressions exercées par le BDS. Le partenaire de Carrefour dans la majeure partie du monde arabe, le groupe Majid Al Futtaim, a réagi à la pression de boycott exercée par BDS Jordanie en cessant toute activité avec le détaillant français en Jordanie.
- À la suite de campagnes BDS incessantes dans le monde entier, la société allemande PUMA a été contrainte de mettre fin à sa complicité avec le régime d’apartheid israélien et avec son #GazaGenocide.
6. USS, le plus grand fonds de pension privé du Royaume-Uni, a cédé plus de 100 millions de dollars d’actifs israéliens, y compris des obligations israéliennes, suite à la pression soutenue de ses membres et du syndicat universitaire UCU.
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7. Le boycott académique a continué à se développer à un rythme inspirant :
- L’Association Américaine des Professeurs d’Université est revenue sur sa position de longue date contre les boycotts universitaires.
- Le Syndicat National de l’Enseignement Tertiaire qui représente 27 000 travailleur·ses universitaires en Australie, a voté en faveur du boycott des universités israéliennes complices.
- Des dizaines d’universités, d’associations académiques et de syndicats de professeurs ont pris des mesures pour mettre fin à leur complicité avec le génocide israélien à Gaza et le régime d’apartheid sous-jacent.
- L’Association Sociologique Américaine a accepté de se désinvestir des fabricants d’armes à la suite d’une proposition des Sociologues pour la Palestine.
- L’Olympiade Internationale d’Informatique a voté à plus de 67 % pour ne pas reconnaître les futures délégations israéliennes. La Société Italienne d’Etudes sur le Moyen-Orient a voté à 96 % en faveur du boycott universitaire.
8. Plus de 1000 écrivain·es et de personnalités du monde de l’édition, dont Sally Rooney, Rachel Kushner et Arundhati Roy, ont appelé en octobre à boycotter les institutions culturelles israéliennes complices et se sont engagé·es à ne pas travailler avec des éditeurs, des festivals ou des publications « complices de la violation des droits des Palestinien·nes ». Quelques semaines plus tard, 5 000 autres écrivain·es se sont joints à cette initiative de boycott culturel.
9. En août, le mouvement BDS a découvert que le MV Kathrin voyageait depuis le Vietnam avec 8 conteneurs d’explosifs destinés à être utilisés par Israël dans son génocide contre les Palestinien·nes. Cette campagne #BlockTheBoat, qui fait partie de notre campagne mondiale d’embargo militaire, a mobilisé des groupes de solidarité internationale de la Malaisie à la Slovénie et a entraîné des retards importants pour la cargaison, puisque pendant plus de deux mois, le Kathrin n’a pu accoster nulle part. De la Namibie à l’Angola en passant par le Monténégro et Malte, les États ont refusé d’être complices. Le Kathrin a finalement dû abandonner le pavillon portugais. Les efforts inspirés du Rapporteur Spécial des Nations Unies sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, ont joué un rôle important. Ce n’était que le début d’une campagne qui continue à cibler les transferts maritimes militaires et énergétiques vers le régime génocidaire d’Israël.
Ces impacts du BDS ne sont qu’un aperçu de notre situation actuelle. Merci d’agir et de rester solidaires de notre lutte non violente contre le génocide, l’apartheid, le colonialisme de peuplement et l’occupation, et pour la liberté, la justice et l’égalité du peuple palestinien !
