Le lieu où se produira la musicienne malienne, Barby, est connu pour son soutien à la violence coloniale d’Israël.
La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), membre fondateur du mouvement mondial BDS, appelle Fatoumata Diawara à s’abstenir de faire du blanchiment d’art sur le régime d’apartheid, d’occupation militaire et de colonialisme d’Israël.
Fatoumata Diawara a annoncé deux spectacles au Barby Club dans l’apartheid de Tel Aviv, un lieu tout aussi connu pour sa célébration publique des forces d’occupation israéliennes massacrant des Palestiniens que pour son vitriol et ses insultes envers les artistes qui ne souscrivent pas à son idéologie d’extrême droite.
Qu’il s’agisse de ses t-shirts « f- you we’re from Israel » (« Allez vous faire foutre, on est d’Israël ») – offerts aux forces armées israéliennes engagées dans des massacres qui ont tué plus de 2 200 Palestiniens, dont plus de 500 enfants – ou du fait qu’il qualifie de « veules » les musiciens qui soutiennent les droits des Palestiniens, la complicité de Barby dans le soutien à la violence coloniale d’Israël est irréfutable.
Nous exhortons Fatoumata Diawara à tenir compte des appels et à rejoindre les centaines de #MusiciansForPalestine (#MusiciensPourPalestine), dont de nombreux artistes africains, en refusant de se produire dans des institutions culturelles israéliennes complices comme Barby. Comme l’a écrit un jour le défunt archevêque Desmond Tutu dans une lettre commune, « S’il vous plaît, faites ce que les artistes ont fait à l’époque de l’oppression en Afrique du Sud : restez à l’écart, jusqu’à ce que l’apartheid soit terminé. »