Des milliers d’artistes internationaux, des centaines d’organisations et d’artistes LGBTQIA+, des dizaines de soirées de projection de l’Eurovision et des politicien-nes européen-nes demandent l’exclusion d’Israël, pays de l’apartheid.
Alors que la finale de l’Eurovision s’ouvre à Malmö, l’Union européenne de radio-télévision (UER), organisatrice du concours, est responsable de l’édition la plus controversée de l’histoire du concours.
Des milliers d’artistes font partie de celleux qui demandent l’exclusion d’Israël de l’Eurovision pour son génocide contre 2,3 millions de Palestinien-nes à Gaza, y compris des artistes du pays hôte, la Suède, du Royaume-Uni, de l’Irlande, du Portugal, de la Norvège, de la Belgique, de l’Islande, des Pays-Bas, de la Finlande et d’autres pays.
Des centaines d’individus et d’organisations queer et trans, y compris des artistes, des activistes, des marches de la fierté, des lieux et des organisateur-ices de soirées de projection, ont condamné le cynique « pinkwashing » d’Israël l’apartheid et ont soutenu l’appel palestinien au boycott de l’Eurovision.
Dans la ville hôte de Malmö, plus de 30 artistes, lieux et organisations se sont retirés de la semaine de l’Eurovision, des pré-fêtes officielles du concours, y compris de la Malmö Pride. Greta Thunberg, militante pour la justice climatique, s’est jointe à des dizaines de milliers de personnes dans les rues de Malmö pour condamner le génocide israélien.
Les partis progressistes en Espagne, en France et en Suède, les députés européens et les ministres belges de la culture et des médias ont demandé l’exclusion d’Israël. Dans toute l’Europe, des présentateurs, des commentateurs, des journalistes et d’autres personnes ont refusé de travailler sur l’Eurovision en raison de la participation d’Israël.
Les soirées de projection de l’Eurovision organisées dans de nombreuses villes, dont la plus importante à Londres, ont été annulées à la suite d’appels lancés par des artistes et des activistes homosexuels, et nombre d’entre elles ont été remplacées par des événements alternatifs sans génocide. Des soirées privées ont également été annulées.
De nombreux sites d’information et de fans de l’Eurovision refusent de couvrir la participation d’Israël. Des dizaines de milliers de personnes en Europe et au-delà ont signé des pétitions appelant au boycott du concours. Les spots publicitaires n’ont pas été pris ou ont été remplis de messages de solidarité.
Les Palestinien-nes remercient les artistes engagé-es, les militant-es acharné-es et les millions de personnes à travers l’Europe qui nous ont rejoints pour boycotter l’Eurovision 2024 jusqu’à ce que les organisateurs bannissent Israël, état génocidaire, tout comme ils ont banni la Russie, en déclarant que son inclusion « jetterait le discrédit sur le concours ».
En insistant sur ce double standard colonial, l’UER (Union Européenne de Radio-Télévision) n’a fait qu’exposer des millions de fans de l’Eurovision au génocide israélien et au régime sous-jacent d’apartheid colonial, renforçant par inadvertance le soutien à la responsabilisation d’Israël par le biais de campagnes BDS locales.
Nous réitérons notre appel à boycotter toutes les éditions futures de l’Eurovision jusqu’à ce qu’Israël soit banni.
