Samedi 26 janvier, devant les locaux de France 3 Occitanie-Montpellier pendant qu’une délégation de 4 personnes est reçue par le rédacteur en chef.
PENDANT L’APARTHEID LES AFFAIRES CONTINUENT !
Mobilisée et présente par des stands place de la comédie depuis décembre 2018, la Campagne BDS France Montpellier avait choisi le jour de la finale France de l’Eurovision 2019 pour intervenir auprès de France Télévision.
Si la campagne BDS France Montpellier peut effectivement regretter l’insuffisance de réponse de France3 à ses sollicitations, globalement elle n’a pas à se plaindre de la façon dont les journalistes de France3 Montpellier rendent compte de ses actions et initiatives et ce, depuis la grande Bataille BDS (victorieuse) contre l’entreprise israélienne Agrexco-Carmel. Au moment où les médias mainstream et les « journalistes » spécialistes des plateaux sont à juste titre, décriés par le mouvement populaire des Gilets Jaunes cette précision méritait d’être énoncée.
Dans la suite des initiatives BDS France dans de nombreuses villes du pays, il s’agissait de porter une parole qui dénonce – une fois encore et après la saison France-Israël -l’instrumentalisation par Israël d’un événement culturel en vue de blanchir les crimes de l’apartheid.
Une parole qui dénonce également la complicité de la direction de France Télévisions et de tous les organismes spécialisés qui participent au blanchiment de l’apartheid israélien : « Business as usual » comme disent les anglos-saxons.
A cette fin, un dossier a été remis au rédacteur en chef de France 3 Occitanie – Montpellier.
UN ACCUEIL SPONTANÉ ET OUVERT
Nommé depuis avril 2018, sans trop nous connaitre et face à l’entrée déterminée de la vingtaine de militant.e.s, le rédacteur en chef de l’agence n’a pas hésité à répondre favorablement à la demande d’entrevue d’une délégation. Le fait que celle-ci ait précisé qu’il ne pouvait être tenu responsable d’une décision de la direction nationale a sans doute contribué au climat détendu de la rencontre.
Très vite elle a été orientée sur la question de la liberté d’expression de BDS France face à la municipalité et son maire. Nous espérons que les explications apportées trouveront place dans les informations de France3 Montpellier.
Une représentante des 36 artistes et professionnel.e.s de la culture montpelliérain.e.s composait la délégation :