Communique de l’AURDIP (Association des Universitaires pour le Respect du Droit Intenational en Palestine)
20 septembre 2012
Le département de sciences politiques de l’Université Ben Gourion, en Israël, est menacé de fermeture. Ce département est réputé pour accueillir quelques uns des rares chercheurs critiques de la politique israélienne vis à vis des Palestiniens, dont Haim Yacobi, son directeur, et Niv Gordon, le précédent directeur. La plupart des commentateurs s’accordent à dire que ces deux faits sont liés, comme en témoigne cet article de Haaretz traduit en français .
Alors qu’au même moment, un établissement des territoires illégalement occupés depuis 1967 vient de se voir élever au titre d’Université (à Ariel) par le gouvernement de Benyamin Netanyahou, alors que les universités palestiniennes survivent à peine, on voit encore une fois à quelles fins est utilisée l’Université en Israël.
L’autorité universitaire israélienne et l’écrasante majorité de ses membres est alliée au gouvernement israélien, au service de sa politique, de son idéologie et de son armée. Ces récents événements confirment, si besoin était, que l’institution universitaire mérite bien d’être boycottée en tant que telle, comme le confirme cet article du Guardian traduit en français.
Les voix dissidentes, progressistes et courageuses au sein des universités israéliennes, qui soutiennent l’appel palestinien à mettre en place des stratégies de boycott institutionnel de l’Etat israélien, se font de plus en plus rares, et pour cause. Soutenons les contre leurs tutelles et réitérons notre refus de collaborer avec les universités israéliennes tant qu’Israël ne respectera pas le droit international en Palestine.
AURDIP