La complicité de PUMA avec l’apartheid israélien le place carrément du mauvais côté de l’histoire. Le récent rapport d’Amnesty International sur l’apartheid israélien appelle les entreprises à cesser toute activité qui « contribue au système d’apartheid ou en bénéficie. »
Dans 50 villes du monde entier, des défenseurs des droits de l’homme ont rejoint la journée d’action mondiale #BoycottPUMA, samedi 12 février. L’entreprise allemande de vêtements de sport fait l’objet d’une campagne internationale de boycott, lancée par 235 équipes sportives palestiniennes, en raison de sa complicité avec l’apartheid israélien.
PUMA est le principal sponsor de l’Association israélienne de football (IFA), qui inclut et soutient les équipes installées dans des colonies israéliennes illégales sur des terres palestiniennes volées.
La journée d’action #BoycottPUMA a débuté par l’occupation des bureaux de PUMA à Manchester, au Royaume-Uni, où les militants ont rappelé l’importance des boycotts pendant la lutte qui a mis fin au régime d’apartheid en Afrique du Sud. « Il n’y a qu’un seul mot pour l’apartheid. Et c’est ‘boycott’. »
Des protestations ont eu lieu dans les bureaux de PUMA, dans les magasins- phares de PUMA, ainsi que chez les principaux détaillants qui vendent PUMA. Des lettres ont été remises aux directeurs de magasins, notamment à plus de 100 revendeurs au Danemark, et des tracts ont été distribués aux clients.
Le monde du sport a une fois de plus apporté son soutien à leurs collègues palestiniens, qui luttent pour pratiquer des sports sous le régime d’occupation militaire et d’apartheid d’Israël. En Italie, des équipes populaires de boxe, de rugby et de football ont montré leur soutien aux droits des Palestiniens et ont rejoint la campagne #BoycottPUMA. En Malaisie, des équipes de jeunes ont participé à un match de futsal #BoycottPUMA, et des panneaux et des bannières Boycott PUMA ont accompagné des randonneurs dans un lieu de randonnée populaire de Kuala Lumpur. Le Easton Cowgirls Football Club s’est joint à une action de boycott de PUMA chez Sports Direct à Bristol, au Royaume-Uni, avec un match de football de rue devant le magasin.
Plus de 25 actions ont eu lieu à travers le Royaume-Uni, y compris dans le magasin phare de PUMA à Londres. Des actions de boycott de PUMA ont été organisées dans sept villes de France. À Boston, une manifestation animée a eu lieu devant le magasin PUMA situé près du siège social de la société en Amérique du Nord. Les fans de Dua Lipa de la région de Boston ont également demandé à la superstar mondiale d’utiliser son influence en tant qu’ambassadrice PUMA pour inciter PUMA à renoncer au parrainage de l’IFA. Dans la ville voisine de Providence, dans le Rhode Island, des étudiants de l’université Brown et de l’école de design du Rhode Island ont organisé des manifestations chez les détaillants PUMA.
Des actions ont également eu lieu en Afrique du Sud, en Norvège, au Japon, en Italie, en Écosse, en Australie et en Suède, où une campagne de mailing a également alerté les employés des bureaux locaux de PUMA sur la complicité de l’entreprise avec l’apartheid israélien.
Sur les médias sociaux, les défenseurs des droits de l’homme ont partagé le récent rapport d’Amnesty International sur l’apartheid israélien avec les dirigeants de PUMA, craignant qu’ils ne l’aient manqué, trop occupés qu’ils étaient à profiter de l’oppression des Palestiniens par Israël. Le rapport d’Amnesty demande aux entreprises de cesser leurs activités qui « contribuent au système d’apartheid ou en bénéficient ». Les Socialistes démocrates d’Amérique (DSA) se sont joints à la journée d’action avec une boîte à outils pour les médias sociaux. Des tempêtes Twitter ont également été organisées en arabe et en français, diffusant le hashtag #BoycottPUMA sur les médias sociaux.
Plus de 125 000 personnes ont signé la pétition de l’organisation internationale de défense des droits SumOfUs, qui exhorte PUMA à mettre fin à sa « complicité avec l’État d’apartheid israélien ».
Dans une note interne ayant fait l’objet d’une fuite, PUMA a admis que ses ambassadeurs célèbres et ses partenaires commerciaux soulèvent de plus en plus de préoccupations éthiques quant à son soutien aux violations des droits humains des Palestiniens par Israël. Des équipes sportives majeures dans plusieurs pays ont abandonné PUMA en tant que sponsor.
La complicité de PUMA dans l’apartheid israélien le place carrément du mauvais côté de l’histoire. Rejoignez la campagne #BoycottPUMA pour aider à faire passer PUMA du bon côté. Contactez-nous pour vous impliquer : pacbi@bdsmovement.net
Vous trouverez ci-dessous les tweets de la Journée mondiale d’action.