#BoycottCoke
Novembre 2024
- Pourquoi ?
Parce que Coca-Cola est impliqué dans des crimes de guerre israéliens.
Selon les recherches effectuées par WhoProfits, la Central Beverage Company, connue sous le nom de Coca-Cola Israël, qui est le franchisé exclusif de la Compagnie Coca-Cola en Israël, « exploite un centre de distribution régional et des chambres froides dans la zone industrielle de la colonie [israélienne] d’Atarot ». En outre, sa filiale, Tabor Winery, « produit des vins à partir de raisins provenant de vignobles situés sur des terres occupées dans les colonies de Cisjordanie et du Golan syrien ».
La Cour Internationale de Justice (CIJ) a affirmé en juillet 2024 que l’occupation par Israël de la bande de Gaza et de la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, était illégale, de même que toutes les colonies israéliennes construites sur des terres occupées. Comme les colonies israéliennes – sur des terres palestiniennes et syriennes occupées – sont considérées comme des crimes de guerre en vertu du droit international, Coke est complice d’un crime de guerre.
Les entreprises impliquées dans la commission de crimes internationaux liés à l’occupation illégale, à la ségrégation raciale et au régime d’apartheid d’Israël – à l’intérieur ou à l’extérieur des territoires palestiniens occupés en 1967 – sont toutes complices et doivent répondre de leurs actes. La complicité directe comprend le soutien militaire, logistique, de renseignement, financier et d’infrastructure. Les entreprises, ainsi que leurs conseils d’administration et leurs dirigeant·es, peuvent voir leur responsabilité pénale engagée pour cette complicité.
Des alternatives locales apparaissent dans le monde entier pour remplacer le Coca-Cola, une boisson inutile et remplaçable.
Les alternatives locales au Coca-Cola ont gagné des parts de marché dans le monde entier, notamment en Palestine, en Chine, au Bangladesh, en Suède, en Égypte, en Inde, en Afrique du Sud, en Turquie, au Liban et ailleurs.
- Pourquoi MAINTENANT ?
Le mouvement BDS a toujours considéré que Coca-Cola pouvait être boycotté, mais il n’en a pas fait une cible prioritaire sur la base de ses critères prudents et stratégiques de sélection des cibles, alors pourquoi approuver le boycott de Coca-Cola maintenant ?
Les militant·es des droits humains et de la santé, parmi beaucoup d’autres, font campagne contre Coca-Cola et d’autres entreprises complices depuis des décennies, y compris des campagnes populaires ciblant l’entreprise pour sa complicité dans les violations flagrantes des droits humains des Palestinien·nes par Israël.
Pendant le génocide israélien en cours, retransmis en direct, les soldat·es israélien·nes ont souvent été photographié·es avec des canettes de Coca-Cola, qui leur ont été données par divers groupes favorables au génocide. Cela a suscité encore plus de colère contre l’entreprise, d’autant plus qu’Israël affame 2,3 millions de Palestinien·es dans la bande de Gaza occupée et assiégée, limitant sévèrement leur accès à l’eau potable et, par conséquent, provoquant la propagation massive de maladies contagieuses.
Dans ce contexte, les militant·es palestinien·nes de Gaza et de nombreux·ses militant·es BDS dans le monde arabe, dans de nombreux pays à majorité musulmane et dans certains pays européens également, ont appelé le mouvement BDS à ajouter Coke à ses cibles prioritaires.
Le mouvement BDS avait déjà ciblé General Mills pour la fabrication de produits Pillsbury dans la zone industrielle illégale d’Atarot – la même zone où se trouve l’usine de Coke. Grâce à une campagne BDS efficace, nous avons obtenu que General Mills mette fin à ses activités à Atarot. Nous savons qu’une campagne contre Coke peut également être gagnée.
Sur la base de tout ce qui précède, et compte tenu de l’importante contribution de Coke (par le biais de ses activités et de ses impôts) au trésor de guerre d’Israël pendant le génocide, le Comité National Palestinien BDS (BNC), la plus grande coalition palestinienne à la tête du mouvement BDS mondial, a approuvé les campagnes populaires et organiques #BoycottCoke pour faire pression sur l’entreprise afin qu’elle mette fin à sa complicité dans l’occupation illégale, l’apartheid et le génocide d’Israël.