50 tracts distribués, 27 signatures de pétition et 3 photos pour Facebook.
Cinq militant.e.s AFPS-BDSF ont informé et mobilisé une soixantaine de spectateurs sur #BoycottPuma lors de la projection le 18 septembre du film de Dominique Gautier « Parlons utopie » et du débat qui a suivi, organisé au RIO par les Amis de l’Huma 63. Ce film, disponible en DVD (2018), montre le village Emmaüs Lescar-Pau, qui accueille depuis plus de trente six ans les exclus de l’économie libérale et ses déçus qui cherchent une autre voie.
Une séquence du film montre les liens entre ce village, et les descendants du village « Emwas » de Palestine. Suite aux interventions durant le débat de deux militants AFPS-BDSF, notamment sur les actions des militants de l’AFPS de Pau (64) en lien avec Emmaüs Lescar, le réalisateur a largement illustré cet aspect des luttes du village.
Avant ou après le film, les spectateurs ont reçu le tract #BoycottPuma (signé par 26 orgas, dont les Amis de l’Huma 63), la moitié d’entre eux ont signé la pétition, et trois ont posé pour notre album facebook #BoycottPuma, dont le réalisateur du film. Soixante photos à ce jour.
Note d’information : l’abbé Pierre a baptisé en 1949 son mouvement « compagnons d’Emmaüs » en référence biblique au village « Emwas » de Palestine. Ce village est situé dans la vallée de Latroun, et a résisté à l’attaque des armées sionistes en 1948 quand elles ont expulsé la majorité des Palestiniens de leurs terres et villages. Mais lors de la guerre de 1967, par vengeance, l’armée israélienne a rasé ce village et deux villages voisins, laissant des vieillards et des malades mourir sous les ruines. Le site a été transformé en un parc par le Fonds National Juif du Canada, dans le but d’effacer les traces et la mémoire de la Palestine.
Cette histoire est à la base de relations entre le village Emmaus-Lescar-Pau et les descendants du village Emwas de Palestine. Par exemple, un ancien habitant d’Emwas est venu participer à la construction d’une maison de style palestinien. La clé de la maison a été remise par une cinéaste originaire d’Emwas (Dima Abu Ghoush), qui a fait un film de mémoire (« Emwas, des souvenirs en construction »). Cette clé symbolise le droit au retour des millions de réfugiés palestiniens, voté par l’ONU mais jamais appliqué par Israel.
Le réalisateur Dominique Gautier a produit un court-métrage sur ce sujet : « « Il y a 50 ans … Emmaüs en Palestine »
Un diaporama sur le village Emmaüs a aussi été produit par l’AFPS 64