Les festivaliers danseront sur les ruines d’un village palestinien ayant subi un nettoyage ethnique.
Les Palestiniens demandent à tous les participants internationaux du festival DGTL Tel Aviv 2022 de se retirer, tout comme ils se seraient retirés d’un festival sud-africain pendant l’apartheid dans ce pays.
Les festivaliers de DGTL Tel Aviv danseront sur les ruines du village palestinien de Jarisha, qui a fait l’objet d’un nettoyage ethnique, dans le parc Yarkon de la ville de l’apartheid.
Le mois dernier encore, les forces israéliennes ont massacré 47 Palestiniens, dont 17 enfants, dans la bande de Gaza assiégée, à quelques kilomètres de Tel Aviv.
Se produire au DGTL Tel Aviv ne peut que laver artistiquement les massacres, le nettoyage ethnique et l’occupation militaire de l’apartheid israélien, quelles que soient les intentions.
Plusieurs artistes se sont retirés des éditions 2018 et 2019 du festival après les appels des défenseurs des droits humains palestiniens et internationaux.
De nombreux artistes de musique électronique ont soutenu notre lutte pour la liberté, la justice et l’égalité à travers l’initiative inspirante #DJsforPalestine.
Nous demandons instamment à tous les participants et partenaires du DGTL Tel Aviv de se retirer. Si vous ne pouvez pas rejoindre notre combat, au moins ne lui faites pas de mal.