Pour commémorer la Journée de la Terre du 30 mars 2017 , le Comité BDS France 34 a mené deux actions à Montpellier. Chez LIDL contre le commerce avec l’apartheid israélien et place de la Comédie en occupant l’espace public. Actions soutenues par APLR, CIMADE L-R, CCIPPP34, CMF, FUIQP, MAN, NPA, PODEMOS-Montpellier, UJFP
LIDL : STOP COMMERCE AVEC L’APARTHEID ISRAÉLIEN !
Vendredi 31 mars, le Comité BDS France 34 a mené une nouvelle action au LIDL « Voltaire » .
Et intervention dans le magasin pour informer les clients sur les lingettes pour BB, marque « Toujours » « made in Israël ».
Et sur la nature des produits Mehadrin : des avocats présents en quantité…
Comme nous commençons à mettre les avocats dans le caddie, un responsable du magasin qui vient de parler au téléphone avec la direction termine le retrait des cartons d’avocats, les amène dans la réserve, nous signale qu’il les remettra après, nous autorise à distribuer nos tracts dans le magasin…
Dans cette action nous avons rappelé l’histoire de la Journée de la Terre en Palestine et diffusé le tract (ci-après). Et à l’occasion des excuses que nous présentons toujours aux salariés du magasin en raison du tracas et du stress que notre intervention peut provoquer, nous avons fait un petit rappel des faits et méfaits de l’entreprise LIDL envers ses salariés-ées.
LIDL : UNE CULTURE D’ENTREPRISE INQUIÉTANTE !
» 2005, Nantes. Dans l’entrepôt LIDL de Nantes, le journal « Les échos » a révélé qu’il y avait 65 caméras vidéos pour 60 salariés, soit disant pour lutter contre le vol mais surtout pour mieux contrôler le rendement des salariés qu’on ne laissait pas souffler une minute.
L’été 2006, le syndicat allemand VER-DI a publié après enquête « Le livre noir de LIDL » qui dénonce une culture d’entreprise fondée sur le harcèlement moral, sur des conditions de travail dégradantes et une pression incessante sur ses salariés. Et on peut y lire cet exemple d’une employée qui a reçu un avertissement où il était écrit : » La semaine dernière, vous êtes allés 9 fois aux toilettes où vous êtes restée en moyenne 72 minutes. C’est 27 minutes de plus qu’autorisées ; elles vous seront décomptées de votre temps de travail. »
En 2008 le journal allemande Der Spiegel, repris dans Courrier International, publie un article dont le titre suffit à lui même : « La vie en boite. LIDL frappé d’espionnite aiguë ». En plus des caméras, LIDL avait fait appel à une agence de détectives pour surveiller ses salariés à qui il était interdit d’avoir des relations en dehors du travail…!
On voudrait bien croire que c’est le passé et que ces cas extrêmes sont dépassés mais on ne peut oublier qu’en mai 2015 dans un entrepôt LIDL des bouches du Rhône, Yannick 33 ans, un salarié de LIDL s’est suicidé à Rousset, sur son lieu de travail à cause d’une surcharge de travail et de la pression grandissante de sa hiérarchie. (…)
… et actuellement dans le LIDL de Ploumagoar, près de Guingamp, un délégué syndical CGT est en butte à la répression…