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23/08/24

Le BDS condamne la complicité honteuse du Parti Démocrate américain avec l’apartheid et le génocide israéliens contre les Palestinien·nes.

Le mouvement BDS appelle à la poursuite internationale des dirigeant·es des États-Unis, y compris les dirigeant·es du Parti Démocrate, et condamne la diabolisation répressive et anti-palestinienne du BDS par le Parti.

Le mouvement palestinien de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) appelle à la poursuite internationale des dirigeant·es des États-Unis, y compris les chef·fes du Parti Démocrate, pour leur complicité inégalée dans le génocide d’Israël, sans parler de ses 76 années de colonialisme de peuplement et d’apartheid contre le peuple autochtone palestinien.

Le gouvernement américain, qu’il soit dirigé par des démocrates ou des républicains, a constamment financé et fourni une couverture politique au régime d’oppression d’Israël depuis sa création par la destruction planifiée et génocidaire de la société palestinienne en 1948 – la Nakba. En 2022, les États-Unis avaient donné à Israël une somme dépassant les 300 milliards de dollars.

Le mouvement BDS condamne également la diabolisation répressive et anti-palestinienne du BDS par le Parti Démocrate. Cette répression vise à faire taire les voix palestiniennes autoritaires et emblématiques et à saper le mouvement de solidarité avec la Palestine qui connaît une croissance exponentielle aux États-Unis, en particulier parmi les jeunes générations, y compris au sein de la communauté juive.

Dirigé par l’administration Biden-Harris, l’ordre établi du Parti Démocrate soutient avec enthousiasme la poursuite de l’armement d’Israël, le mettant à l’abri de toute responsabilité alors qu’il poursuit son génocide en direct de 2,3 millions de Palestinien·nes dans la Bande de Gaza occupée et assiégée.

Les dirigeant·es des deux principaux partis des États-Unis, dont le système électoral est fondamentalement antidémocratique, oligarchique et exceptionnellement corrompu, sont « achetés et payés » par divers groupes de pression, dont le lobby des armes et le lobby israélien, comme l’admettent aujourd’hui les principales figures des médias et du monde universitaire américains.

Le Parti Démocrate s’est systématiquement opposé à une justice significative et à des réparations pour les nations indigènes et les Noir·es Américain·es à la suite de siècles de colonialisme et d’esclavage. Fidèle à cette histoire infâme, la Convention Nationale Démocrate réaffirme aujourd’hui le soutien du parti au génocide israélien à Gaza, insiste sur l’armement inconditionnel d’Israël et attaque dans sa plateforme le mouvement BDS, qui est dirigé par la plus grande coalition de la société palestinienne. En bref, il se plie à la pression des intérêts spéciaux du lobby influent d’Israël et à ses pots-de-vin, autrement présentés comme des « dons ».

Les Démocrates se sont associés aux Républicains d’extrême droite au Congrès et dans des dizaines de législatures étatiques pour éroder la liberté d’expression à des niveaux sans précédent avec leurs attaques répressives, maccarthystes et anticonstitutionnelles contre le BDS, qui représentent également une menace sérieuse pour les mouvements de justice raciale, économique, sociale, de genre et climatique. Comme l’ont affirmé les principaux groupes de défense des droits civiques, le boycott est une forme de protestation politique, économique ou sociale non violente, ancrée dans le mouvement des droits civiques aux États-Unis, protégée par la Constitution Américaine et confirmée par la Cour Suprême des États-Unis.

Nous demandons que les crimes contre l’humanité perpétrés par le gouvernement américain, y compris par les dirigeant·es du Parti Démocrate, en Palestine et dans le Sud Global, fassent l’objet d’une enquête internationale et que le droit constitutionnel et international à la liberté d’expression soit respecté.

Nous saluons les millions d’Américain·es qui ont manifesté contre le génocide israélien, protesté et perturbé pacifiquement le partenariat de l’administration Biden-Harris, et intensifié les pressions de boycott et de désinvestissement sur les entreprises et les institutions complices, y compris les universités.