Dans le cadre de la semaine anticoloniale et antiraciste, Sortir du colonialisme et la Campagne BDS France ont organisé une soirée BDS.
Cette soirée a été un grand succès. Dans une salle bondée, plus d’une centaine de personnes se sont réunies, dont une partie importante était des personnes que nous ne connaissions pas, ce qui prouve l’accroissement de l’intérêt du grand public pour la Campagne BDS.
Pour commencer Henri Pouillot a présenté le réseau « Sortir du colonialisme » et la semaine anticoloniale et antiraciste.
Puis Tisetso Magama est longuement intervenu.
Tisetso Magama est un jeune vétéran de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud. Il était devenu militant dès l’âge de 11 ans et a participé à la lutte étudiante pendant l’apartheid. Il a également été coordinateur de la Campagne de libération de Mandela de 1988 à 1989. Ancien membre du parlement et président du comité sud-africain aux « Relations internationales et coopération », il est actuellement membre actif du bureau de la Campagne BDS d’Afrique du Sud.
Il a présenté une histoire de l’antiracisme contemporain depuis le début du 20ème siècle, illustrant ses propos par des exemples concrets très éclairants.
Il a captivé l’auditoire par son énergie, sa vigueur interpellatrice et son optimisme quant au fait que malgré tous les événements tragiques qui peuvent survenir, la justice, la dignité et le droit finissent toujours par vaincre le racisme, le colonialisme et l’apartheid.
Ensuite, Linda Sehili qui est l’une des animatrices de la Campagne BDS France, engagée également dans le syndicalisme, a évoqué les conditions particulières du développement de la Campagne BDS en France aujourd’hui et ses diverses déclinaisons, le désinvestissement, les sanctions, les campagnes en cours …
Elle a notamment expliqué l’importance de la nouvelle mobilisation visant la société américaine Hewlett Packard (HP) qui commercialise des produits liés à l’informatique et met sa logistique au service de graves violations du droit international à l’encontre du peuple palestinien.
Elle a aussi souligné pourquoi les boycotts culturel et académique gênent beaucoup l’Etat d’Israël et a présenté le livre « Un boycott légitime. Pour le BDS culturel et universitaire de l’Etat d’Israël », qui contient de précieuses informations.
Puis un riche débat a eu lieu avec le public.
Et enfin, « last but not least », des camarades nous ont proposé un savoureux repas à dominante palestinienne.
Vous trouverez ici un album photo de la soirée, pour lequel nous remercions Jean-Claude Saget.