Menu
06/10/23

41 ans plus tard, nous honorons les victimes du massacre de Sabra et Chatila commandité par Israël

Il y a 41 ans, des milliers de réfugiés, surtout des Palestiniens et des civils libanais ont été massacrés dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila au Liban.

En ce jour de 1982, sous la surveillance et le contrôle des forces d’occupation israélienne, mais aussi d’une milice libanaise fanatique et soutenue par Israël a commencé un massacre brutal planifié, de trois jours contre plusieurs milliers de réfugiés palestiniens, ainsi que des civils libanais, dans la zone de réfugiés de Sabra et Chatila dans les camps de Beyrouth occupé.

Les habitants des camps étaient en majorité des familles réfugiés palestiniens autochtones qui avaient été soumis à des massacres, à un nettoyage ethnique systématique et à des dépossessions de la part des milices sionistes et plus tard l’Etat d’Israël dans ce qui est devenu la Nakba en 1948.

Aujourd’hui, la Comité national palestinien BDS (BNC), la plus grande coalition de la société palestinienne à la tête du mouvement mondial BDS, honore la mémoire des milliers de Palestiniens et de Libanais assassinés lors du massacre de Sacra et Chatila. Nous demandons à ce que le régime colonial de peuplement et d’apartheid soit tenu responsable de ce crime et des autres dont il est responsable.

Ce massacre est un rappel brutal du déplacement violent et continu des Palestiniens autochtones par Israël et du refus du droit au retour de nos réfugiés.

CONTEXTE : Le massacre de Sabra et Chatila a eu lieu lors de l’invasion israélienne du Liban en 1982, dont le principal objectif était d’écraser l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) basée là-bas.

Le 16 septembre 1982, les forces israéliennes, dirigées par le ministre de la défense Ariel Sharon, ont imposé un siège strict aux camps pour faciliter l’entrée de la milice faciste libanaise soutenue par Israël. Au fils des années, Israël a fourni des armes, une formation et une assistance militaire à cette milice.

Une fois les civils palestiniens et libanais enfermés dans le camp, pendant trois jours, du 16 au 18 septembre 1982, des milliers de réfugiés palestiniens et de civils libanais ont été violemment violés, mutilés et torturés. Près de 3500 personnes ont été sauvagement massacrées sous la surveillance des forces d’occupation israéliennes.

Aujourd’hui, environ 479 000 réfugiés palestiniens sont enregistrés auprès des Nations Unies au Liban, dont environ 45% vivent dans les 12 camps de réfugiés du pays. Les réfugiés palestiniens du monde entier se voient à ce jour refuser leur droit au retour stipulé par l’ONU en vertu de la résolution 194 de l’ONU.

PASSER À L’ACTION : En 1982, après le massacre de Sabra et Chatila, la 37e session de l’Assemblée générale de Nations Unies (#UNGA37), a demandé des sanctions contre Israël. aujourd’hui, l’#UNGA78 devrait réactiver le Comité spécial des NAtions Unies sur l’apartheid, qui avait été crée comme un outil efficace pour mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud et imposer des sanctions ciblées et légales, y compris un embargo militaire, pour aider à démanteler l’apartheid.

Depuis juillet, plus de 300 organisations de la société civile du monde entier se sont jointes à l’appel, exigeant que l’ONU enquête et prenne des mesures efficaces pour mettre fin à l’apartheid israélien. L’ONU doit tenir compte de l’appel lancé par les Palestiniens en faveur de la liberté, de la justice et de l’égalité.

Nous appelons les organisations de la société civile du monde entier à soutenir cette initiative. Votre organisation sera-t-elle la prochaine à signer?

Date d'origine : 16/09/2023
Auteur : Le comité national palestinien du BDS (BNC)
Traduit par : AJC